Entretiens avec Mylène Cartier et Arnaud Cayzac
Articles - 27 juillet 2023 écrit par Commentaire
Commentaire
Interview croisée avec les rapporteurs délégués du 78ème congrès de l'OEC : Mylène Cartier, élue au pôle communication et attractivité de la profession au sein du Conseil régional de Bourgogne-Franche Comté et Arnaud Cayzac, membre du Conseil régional de l’Ordre de l’Occitanie depuis 2020.
LPC : En tant que rapporteurs délégués, quel a été votre rôle ? Comment vous êtes-vous organisés ?
Mylène Cartier : Notre rôle est d’élaborer le contenu au niveau des plénières, des conférences et des ateliers, en veillant à ce qu’il respecte les problématiques établies tout en répondant aux attentes des congressistes. Dans un premier, nous avons brainstormé au sein du Comité Scientifique. Nous avons chacun réfléchi sur les différentes attentes à partir de nos propres expériences et notre quotidien avec nos confrères et nos clients. À partir de ce brainstorming, nous avons défini les trois pôles : Pôle Facture électronique, Pôle Data et Pôle Stratégies.
Arnaud Cayzac : À partir des sujets de facture électronique et de data, nous devions construire un programme. Nous ne l’avons pas fait tout seul, nous avons été accompagnés par une équipe au sein du Conseil National ayant de l’expérience dans l’organisation de congrès depuis plusieurs années. Nous avons pu reprendre les analyses sur la satisfaction des congressistes des années précédentes. Une fois que les grandes lignes ont été définies, avec les deux autres rapporteurs délégués Mylène Cartier et Mathieu Piau, nous avons travaillé en binôme sur chaque axe.
Ainsi nous pouvions confronter nos idées et répartir la charge de travail. Je travaille avec Mylène Cartier sur la facturation électronique, et avec Mathieu Piau sur la data. Même pour l’axe auquel nous ne sommes pas dédiés, nous revoyons tout le contenu lors des réunions du Comité Scientifique.
Les rapporteurs généraux, Jean Saphores et Dominique Périer, ont de l’expérience dans la gestion de ce type d’événements et sont investis, depuis de nombreuses années, sur ces sujets du numérique. Ils ont pu nous apporter leur œil critique sur les différents sujets.
LPC : Avez-vous des conseils à donner aux congressistes qui vont se rendre à Montpellier ?
Mylène Cartier : De bien se préparer et de réfléchir au moyen de transport à emprunter, notamment vis-à-vis de son empreinte carbone. Si on souhaite opter pour le covoiturage, il est possible de se rapprocher du CNOEC pour trouver des personnes qui viennent du même secteur avec qui voyager. On poursuit la démarche RSE entreprise lors du 77ème congrès qui s’est déroulé l’année dernière, en portant attention aux déplacements professionnels. L’idée est de faire prendre conscience à chacun de son propre bilan carbone. C’est l’effort de chacun cumulé qui aura un impact plus ou moins important sur le bilan carbone de l’événement. C’est important de faire un congrès le plus éco-responsable possible, surtout quand on a plusieurs milliers de personnes qui se déplacent.
Arnaud Cayzac : Je recommande aux congressistes de se renseigner sur leur trajet pour arriver jusqu’au congrès. Montpellier est une ville en grosse évolution actuellement, avec des travaux de construction, rendant la circulation un peu plus complexe. La meilleure façon de se rendre sur le lieu du congrès est d’utiliser le tramway. Il faut privilégier un logement sur les axes du tramway, de préférence au sud ou au centre de la ville.
LPC : Quels sont les ateliers à ne pas manquer ?
Mylène Cartier : J’invite chaque consœur et confrère à préparer activement son congrès en amont, d’identifier ses attentes et ses besoins afin de privilégier un axe, et des ateliers auxquels participer. À savoir que pour chaque axe, on a défini un atelier « incontournable » qui balaie un bon nombre d’éléments et qui donne une vision large du sujet. Tous les ateliers seront enregistrés, il sera donc possible de regarder en replay les ateliers auxquels on n’aurait pas pu assister. J’ai quand même un coup de cœur pour l’atelier « Mon équipe a du talent » que j’animerai, issu du troisième pôle « Stratégies », qui est axé sur comment fédérer et emmener ses équipes avec soi pour adapter son cabinet. »
Arnaud Cayzac : On a élaboré des ateliers avec un nouveau format style « C dans l’air » présentant un plateau permettant d’accueillir intervenants et journalistes. On a souhaité apporter une touche de nouveauté à l’animation des ateliers, notamment avec des quizz via l’application du congrès, afin de les rendre plus interactifs. Chaque atelier a deux représentations et est enregistré. Ils sont pour moi tous immanquables. Si on doit faire un choix, je citerai : « Panorama et actualité de la facturation électronique », l’incontournable du Pôle 1 « Vers la facturation électronique et au-delà … » qui revient sur les fondamentaux de l’e-invoicing, l’e-reporting et les acteurs PPF, PDP et OD.
Également le second atelier « Facture électronique quiz : notes de frais, autoliquidation … » qui est ludique et qui présente différents cas d’usage spécifiques. Autre atelier qui me tient à cœur, c’est « Data : enrichir vos missions traditionnelles » du Pôle 2 : « La data dans tous ses états. » qui est pratico-pratique, où on va travailler sur deux exemples de missions qui peuvent évoluer grâce à la data (présentation des comptes et prévisionnel). Dernier atelier que je cite, « Stratégie : comprendre pour choisir », l’incontournable du Pôle 3 « Stratégies pour une nouvelle ère. » qui fera appel à des consultants en stratégie.
On n’a pas encore donné la possibilité de réserver sa place aux ateliers, la réservation sera possible à partir de septembre. Nous avons modifié cette année le système d’inscription. Afin de ne pas saturer les salles, on ouvrira 50 % des places en accès réservé et 50 % en accès libre.
LPC : Quels sont les temps forts de ces trois jours ?
Mylène Cartier : Parmi les temps forts, il y a la plénière d’ouverture qui marquera le top départ de ce congrès, la plénière de clôture et les grandes conférences, chacune permettant de mettre en avant un des trois pôles. Des intervenants de qualité ont été sélectionnés pour chaque événement.
Arnaud Cayzac : On a voulu que les plénières d’ouverture et de clôture soient pratiques, vivantes et sympas. À la plénière de clôture, interviendront les plus hautes instances de la profession et des ministères de tutelle. Ça ne se manque pas. Concernant les grandes conférences, on a voulu qu’elles soient qualitatives et thématiques. Un moment important aussi pour se retrouver et échanger avec ses consœurs et ses confrères, c’est la soirée festive du mercredi 27 septembre. Au-delà du contenu et des sujets thématiques abordés lors du congrès, il est important de préserver le lien humain et confraternel pendant ces moments de convivialité.
Ecrit par Pauline Baey - 27 juillet 2023